Le but de cette enjoyette est de nous libérer petit à petit de nos contraintes et obligations, sans pour autant nous y soustraire 😉 jusqu’au moment où l’on pourra s’organiser afin de ne plus du tout en ressentir !!
Il s’agit d’une pirouette à produire, chaque fois que l’on se sent coincé-e quelque part, alors qu’on aimerait tellement être ailleurs !!
Je ne sais pas si tu as fait l’école buissonnière quand tu étais enfant !? et quels sont au juste tes souvenirs et sentiments après tant de temps, surtout si tu as eu des enfants entre temps !!
Pour ma part, j’ai eu deux expériences majeures, qui à l’âge adulte m’ont permis de reprendre tranquillement et assurément ce chemin buissonnier, afin de préserver mon bien-être, et donc ma joie, et de continuer de plus belle, là où d’autres avaient des attentes envers moi (employeur, équipe, famille…)
Je n’ai fait qu’une seule fois l’école buissonnière, c’était au collège et je me suis ramassée d’emblée une colle, alors que je croyais pouvoir passer au travers des mailles du filet, ayant été si sage jusque là ! Je me suis alors tenue à carreaux jusqu’à la fin de ma scolarité. Enfin presque, puisque je me souviens avoir séché quelques cours au lycée !!
La poésie de ces instants est très différente, faire l’école buissonnière ou sécher des cours ??
En effet, la première fois, je me souviens que nous étions allés dans les champs et sous-bois, courir et nous amuser. Je ressens encore dans mon corps ces sensations d’exaltation et de bravoure !! J’étais bonne élève et à l’accoutumé, très sage et ce fut toute une aventure pour moi que de m’aventurer avec mes camarades.
Au lycée, ce fut différent et au final à mon détriment. Je ne me sentais, à vrai dire, pas du tout à l’aise. Si c’était à refaire, je ne sécherais pas ces cours, car c’était juste pour aller au troquet suivre ma bande de copains-copines, et c’était guère intéressant par rapport à ce que j’aurais pu profiter de l’enseignement d’un bon professeur d’anglais, même s’il n’était pas commode !!
Et c’est bien plus tard, à l’âge adulte, que je me suis consentie d’autres instants buissonniers, toute seule, sans être entrainée par quiconque, et seulement parce ce que je laissais mon for intérieur exprimer mon besoin de souffler, de passer un bon moment bien mérité, de profiter de la vie …avant de m’y remettre de bon coeur !!
L’instant le plus flagrant, c’est quand je suis arrivée au bureau en plein milieu d’après-midi. Il faisait bon et chaud, et d’un bonjour à la voisine, nous avons en fait gazouiller ensemble longuement, perdant la notion du temps ! Je sentais bien que j’avais dépassé une heure convenable de retour, mais peu m’importait, ça me faisait du bien !!
Ce fut le début, d’une justesse pour moi. Celle de trouver mon juste équilibre, celui de me sentir bien tout le temps.
Bien entendu, j’ai pu me le permettre parce que je travaillais par ailleurs beaucoup. Il est question ici de récupérer son pouvoir de vivre et de rétablir un juste équilibre pour soi. Mon employeur a tout à fait compris mon besoin quand je le lui ai expliqué. Il a même été prévoyant ensuite 🙂
A partir du moment, où nous ressentons un essoufflement, un ras-le bol, une envie de nous faire plaisir, laissons-nous aller à ce naturel de l’enfant de se dépayser pour se déployer ailleurs et continuer à s’énergétiser …
Ecoutons nos besoins et envies, pour oser nous échapper et partir nous ressourcer, un temps soit peu. C’est du bon sens pour soi, notre santé prospérité. Car ressourcé-e, c’est toute notre ardeur qui en sera décuplée pour continuer nos activités, remplir nos obligations et déployer nos potentiels….En nous accordant des bouffées d’oxygène bien méritées, nous pouvons amorcer nos actions avec davantage d’enthousiasme…Chaque échappée belle est l’occasion de nous aérer la tête et là bizarrement ou comme par magie, les bonnes idées arrivent ! Nous voyons les choses différemment et devenons aussi plus aimant, plus contributif !
Je vous invite aussi à créer vos instants buissonniers pour gouter l’ambiance du non habituel :
– buller quand on sait que les autres travaillent
– se promener quant à maison, c’est le grand rangement
– partir nous évader quand tous nos proches se rassemblent dans d’interminables repas de famille
Quoiqu’on fasse, l’air est alors plus ressourçant que s’il l’était en même temps pour tout le monde !
On agence alors nos journées et notre temps différemment :
• travailler les jours de grisaille ou de pluie même si dimanche
• travailler par grande canicule au frais dans un endroit climatisé même si c’est jour de plage pour une grande partie
• ….
Alors, imagine tout le bon que tu vas pouvoir te permettre pour faire aussi beaucoup d’heureux autour de toi …
Enjoy! et belles échappées buissonnières …
Aline
Quels sont tes souvenirs buissonniers ?
Quelle sera ta prochaine échappée buissonnière?
Jacques : spécialiste des sciences cognitives et animateur de stages de Tantra
Aline : coach formée aux neurosciences motivationnelles et facilitatrice de Biodanza
Co-fondateurs et animateurs du programme Enjoy, la vie en mode plaisir
Je n’ai jamais manque l’école c’est sûrement parce que après l’école, j’étais totalement libre de gambader jusqu’à l’heure du repas, donc j’étais beaucoup dehors, à attraper des serpents, crapauds et lézards, à construire des cabanes, a tirer à l’arc…bref j’aurais sûrement fait l’école buissonnière si mes parents avait été stricte, mais j ai eu la chance d’être libre de gérer mon temps déjà toute petite. A 6 ans j’ai pris un cheval et j’ai fait un tour toute seule en ville haha c’était à karachi…cette fois mes parents ont un peu stressé haha j’ai fait pas mal de folie…je remercie mes parents de m’avoir laissé libre
Bonjour! je suis à l’ école buissonnière depuis que j’ai quitté mon travail, mon école, où j’avais été depuis l’âge de 3 ans presque non stop… toutes ces rentrées! Depuis maintenant une dizaine d’années je suis à la retraite et ce travail ne m’a jamais manqué! Certains disent qu’à la retraite c’est difficile qu’on s’ennuie que le travail manque… oh! que non! Suivre mon rythme me reposer car je suis très fatiguée c’est vraiment important, surtout que j’ai laissé ma santé dans ce boulot et je la récupère maintenant doucement. Avant j’avais pris quelques années pour voyager quand j’étais jeune sur mes économies et on me trouvait bizarre, ça ne se faisait pas vraiment à l’époque! mes collègues me disaient: mais comment fais-tu? tu ne t’ennuies pas? Oh! que non! chaque instant est un délice, je m’associe à vos enjoyettes de tout mon cœur, je m’y retrouve… merci à vous deux.
Bonjour Anne Marue
Que c’est bon de te lire. Dans l’enseignement je fais l’école buissonnière cette dernière Année avant ma retraite, mais par obligation. Impossible de passer un portail, plus de batterie et j’en passe. Et je prends mon temps, écoutant ce que mon corps me renvoie. Le besoin de prendre le temps et de respecter mon rythme. Lire et partager les enjoyettes trop bien. Merci de ton(votre) message.
J’ai toujours eu besoin d’être décalée par moments du rythme collectif, social. Avant je le subissais, maintenant je l’assume et y prend le plaisir que cela me procure en respectant ma différence. Merci à Aline et Jacques pour ce chemin vers les moments d’école buissonnière, qui s’ouvre aussi hors école cela va de soi. Bonne journée. 🌻🍁🏵
Ah l’école buissonnière !!!je viens de recevoir l’arrêté de réouverture de mon école pour ce lundi 22 juin
bon,je serai libérée , délivrée l’année prochaine !!!plus d’emploi du temps !la retraite ! la belle vie quoi ! bonne journée à vous tous !
Merci pour vos enjoyettes que je guette dans ma messagerie (aujourd’hui c’est jour d’enjoyette ou pas ?😊)…
Je les déguste au petit-déjeuner avec mon thé et mes tartines…
Je n’ai pas vraiment se souvenirs d’école buissonnière, ayant été une élève assez sage. J’ai par contre le souvenir également de quelques après-midi où j’ai dû arriver plus tard que prévu au bureau et c’était régal ! De même que les jours où, ne me sentant pas en pleine forme, j’ai téléphoné au travail pour excuser mon absence…et me recoucher, certes endolorie mais avec l’impression de voler un peu de temps pour moi.
J’ai retrouvé dernièrement ces sensations pendant le télétravail, sachant que mes collègues s’échinaient à travailler sur leurs ordis, pendant que je m’octroyais une journée libérée…pour mieux travailler tard le soir.
Finalement cette période de confinement m’a donné l’occasion de retrouver la liberté de mon temps. Et c’est grande joie !
*OUI, une seule fois au printemps, par un après-midi magnifiquement ensoleillé, des compagnes de classe et moi, avons *séché* nos cours, et ce, sans remords et sans regrets… C’est incroyable le sentiment de liberté que j’ai ressenti à ce moment-là ET l’ayant entièrement savouré, j’ai pu par la suite, uniquement par la pensée et visualisation créatrice, parvenir à faire ce genre d’agréable escapade libératrice, que je souhaite à chacun-e de pouvoir ressentir, à un moment ou l’autre de leur VIE.
En te lisant,Aline,je me remémore 2016.année où j’ai voulu vivre de prana. Ce furent des sensations intenses d’école buissonnière pendant ces 6 mois de vie de l’énergie pure,sans nourriture solide ni angoisse de mourir.les heures des repas qui n’en etaont plus pour moi,je ressentais une liberté incroyable.je me promenais alors que je voyais le monde s’agiter pour faire les courses,les repas.j’avais dégagé un temps infini.les nuits le dormais très peu.c’était si nouveau et exaltant.maintenant que j’ai cessé de vivre de prana ,je vais m’engager pour moi même, à provoquer des surprises buissonnières.merci pour cette belle invitation qui me réjouis.
Bonjour Aline.
Ma prochaine échappée sera lundi prochain 21 mai. Je ne suis pas partie en vacances depuis de nombreuses années, faute de moyens. Ayant très envie de me baigner, de nager au soleil pour me faire plaisir et me remplir de joie, j’ai trouvé un vol à 56 € pour l’Andalousie, avec une chambre chez l’habitant (airbnb). L’eau ne sera peut-être pas très chaude mais j’irai visiter Malaga et marcher les pieds dans l’eau. Je pars seule sans parler un mot d’espagnol, en plus c’est un vrai challenge.
A la retraite depuis un mois, il est temps de penser à moi.
Chaleureusement.
Brigitte